Gina est le premier long métrage de fiction où Arcand fait appel à des éléments autobiographiques, en l'occurrence l'expérience de son documentaire, On est au coton, que l'ONF avait refusé de sortir.
« Gina est un film dur, admirablement joué, fort bien dirigé par un metteur en scène dont on sent la poigne et le tempérament [...] Les conditions de travail dans les usines de textile, la vie des danseuses envoyées par leurs gérants aux quatre coins de la province, la censure qui s'exerce contre un cinéma qui veut dire les choses telles qu'elles sont : voilà ce que Arcand connaît, voilà ce qu'il raconte dans Gina. » (Serge Dussault, 1975)